La littérature est arrivée tard dans la vie de Gabriella Garbeau. La fondatrice de la librairie Racines, qui baigne aujourd’hui chaque jour dans des oeuvres qui changent le monde, a longtemps associé la lecture à une tâche. « Les livres qui étaient imposés par le programme scolaire ne me touchaient pas. Comme petite fille noire, je m’y reconnaissais rarement. »
Tout change lorsqu’une enseignante propose à sa classe, au début du secondaire, de lire Le journal d’Anne Frank (1945), dans lequel une jeune fille juive allemande raconte l’exil de sa famille aux Pays-Bas et son séjour forcé de deux ans dans la minuscule annexe d’une entreprise, à Amsterdam.
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