Nègres noirs, nègres blancs race, sexe et politique dans les années 1960 à Montréal David Austin

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Peu de personnes savent que Montréal a déjà été, du moins pour un bref instant, l’épicentre du Black Power et des autres mouvements de la gauche antiraciste et anticolonialiste. Pourtant, en octobre 1968, le Congrès des écrivains noirs a rassemblé à l’Université McGill intellectuels et militants venus d’ailleurs au Canada, des États-Unis, des Caraïbes et du continent africain. C.L.R. James, Stokely Carmichael, Miriam Makeba, Rocky Jones et Walter Rodney, pour ne nommer que certains des plus connus, ont ainsi inspiré nombre de militants québécois. Quelques mois plus tard, d’ailleurs, un puissant mouvement d’occupation mené par des étudiants noirs s’emparait de l’Université Sir George Williams.

Dans l’atmosphère explosive de l’époque, il n’en fallait pas plus pour que les médias et les services de sécurité du pays voient Montréal comme un foyer de la contestation noire dont le discours anticolonialiste avait aussi le potentiel d’enflammer le mouvement pour l’émancipation nationale du peuple québécois.

Méticuleusement documenté, Nègres noirs, nègres blancs ébranle la vision traditionnelle de l’histoire de l’internationalisme noir et offre une analyse approfondie des enjeux politiques de l’époque entourant les questions de pouvoir, de genre et de race.

Le Canada – pas plus que le reste du monde – ne s’est toujours pas libéré du racisme. Cet ouvrage éclaire de la lumière du passé de nouvelles pistes pour arriver à une réelle émancipation.

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